ANDRÉ JULIEN – Mai 1948
André Julien dans Combat, rubrique Le livre du jour du 27 mai 1948 en fait une critique dont nous donnons un extrait ci-dessous suivi de la reproduction de l’article.
«C’est donc par le rêve et par la magie que l’homme s’est fait Dieu et c’est par la mise en jeu de toutes les formes de l’hybris qu’il se maintiendra dans les sphères du ciel… M. Carrouges oppose à toute cette poésie prométhéenne la symbolique judéo-chrétienne… Il critique néanmoins le pouvoir divin accordé à la poésie… tandis que la religion la dépasse et la transfigure. »
• À propos de La Mystique du Surhomme, édité par les Editions Gallimard au début de l’année 1948.
MAURICE NADEAU – Août 1945
Maurice Nadeau en donne dans Combat du 2 août 1945 une critique dans une notule à la fin de l’article. Combat issu de la Résistance est alors animé par de prestigieux écrivains dont Albert Camus.
A la suite d’un article Vie et mort du héros de roman Maurice Nadeau se demande à propos de Eluard et Claudel ce qui, in fine, a pu pousser Michel Carrouges à « marier » (c’est nous qui soulignons) ces deux noms ?
• À propos de Eluard et Claudel est édité à la fin 1945 aux Editions du Seuil dans la collection ‘Pierres vives’. La Seconde Guerre mondiale vient à peine de se terminer.
JACQUES DE RICAUMONT – non daté
Après une introduction où l’auteur de l’article rappelle l’adhésion de Carrouges au Surréalisme et au Catholicisme, adhésion dont on sent qu’il s’amuse de cette contradiction, tout en suggérant que le Surréalisme en est, en définitive, le fil conducteur.
L’article poursuit sur une longue chronique des Machines célibataires dont il cite des extraits pour illustrer son propos. L’article s’achève autour des Portes dauphines où le chroniqueur croit reconnaître Ernst Jünger et sa rigueur d’écriture ainsi que Samuel Buttler pour la cocasserie des inventions que Carrouges a l’habileté de rendre vraisemblable.