LES APPARITIONS DE MARTIENS
« Croire d’avance aux hallucinations, aux Martiens ou à n’importe quelle hypothèse, c’est une attitude stérile qui ne repose sur rien. Il ne s’agit pas de croire mais de chercher… Où trouver un point de départ sûr et inébranlable qui ne soit pas d’avance fondé sur un préjugé ? Il n’y en a qu’un : c’est le point de vue sociologique. Nous ignorons complètement ce que sont les soucoupes volantes par elles-mêmes. mais ce dont nous sommes parfaitement sûrs, c’est qu’elles constituent une réalité sociologique.»
Tel est le propos de Michel Carrouges dans sont introduction aux Apparitions de Martiens et tout au long de l’ouvrage. Fort de son expérience acquise dans une compagnie d’assurance au début de sa carrière, il se sert de celle-ci pour décortiquer et analyser les témoignages recueillis pour en faire apparaître les points forts et convergents. Malgré la fragilité des témoignages pris séparément, ceux-ci donnent malgré tout à voir un ensemble cohérent de récits où l’on ne peut accuser chaque protagoniste de fabuler pour se mettre en avant.
Editions Fayard 1963
© Fonds Michel Carrouges